On fait la chenille avec notre voisin de bureau, et on chante tous ensemble à tue-tête : « C’est la danse des cougars, qui en sortant de la marre, se secouent les gros nibars, poils aux queutards »
Malgré votre tout petit QI, vous l’aurez compris, je vous ai réunis pour vous parler de celle qui pendant longtemps a été considérée comme la plus chaudasse des Popeuses outre-atlantique, j’ai nommé : Madonna, la Marylin sans nibard et pas encore suicidé
Petite équation pour démarrer, quand Madonna était marié à Sean Penn, en additionnant leurs deux âges respectifs à l’époque on tombait sur le chiffre 70. Aujourd’hui et plus de 20 ans plus tard, quand on additionne l’âge de Madge à celui de son fils, pardon je voulais dire de son mec, on obtient 71ans... ce qui veut dire qu’en 20 ans Madonna, s’est débrouillé pour ne grandir que d’1 an. Mais bon elle fait ce qu’elle veut de ses bzezels, concentrons-nous sur sa zik, ou plus précisément son dernier RAlbum
Commençons par le nom : MDNA... les plus vicieux penseront à la MDMA (drogue que je consomme tous les matins avec mes Frosties de Kellog’s, pour que la force du tigre défoncé soit en moi), les plus Arty d’entre vous penseront à MGMT, le célèbre groupe NewYorkais, à la dégaine Hipsterolooserocool,...
Perso, je pense que la madonne s’est dit, que vu que mon public a l’air de bien me kiffer avec mes 2 liftings mensuels, ils kifferont probablement que je relift mon blaze. Du coup trois petits coups de bistouri dans le nom, ça nous donne MDNA.
Ce nouvel Album est à la musique, ce que le Mc Donalds est au burger : ça nous rappelle des souvenirs, ça nous fait du bien, et pourtant on sait que c’est de la merde. Ce que nous sert Madonna c’est pas de la musique Bio, c’est rempli d’additifs, de colorants, et de matières conservatrices. Du coup on oublie le son de base, notre cul se remue, et on ne comprend pas pourquoi...
Musicalement, dans son ensemble, c’est pas trop mal, si on est prof de Zumba ou d’aérobic, ou bien si on a grandi dans le quartier le plus Hype de Benslimane...
The real problem (dédicace à tous mes lecteurs anglophones) c’est que cet album est un Déjalbum, en d’autres termes, toutes les 2 ou 3 minutes, on a l’impression de déjà connaître ce son, pas de découvertes.
Il fut un temps ou les chanteuses de tous bords suivaient Madonna, comme un taliban suivrait un marchand de Kalach en promo, aujourd'hui c'est elle qui se retrouvre à suivre... mais à 53 ans elle peine à garder la cadence
Elle prend les restes et les réchauffe, même pas sur une bonne gazinière, non juste dans un putain de micro-onde
Preuve à l’appui, j’ai pris le temps avec mon comité de pilotage d’analyser pour vous l’un de ses clips issus d’MDNA, à lui tout seul ce titre est un Best-of/compil de ce qui a fait Madonna (et qu’elle tente de nous refourguer) : chuchotement au début de la chanson en tenue ‘’correcte’’, clip en noir et blanc, des homos bien dans leur peau entrain de lécher des avocats même pas murs, des danseurs qui s’obstinent à nous ressortir les mêmes pas de danse que dans Vogue, des passages saccadés ou elle met ces lunettes Dior pour ne pas se niquer la rétine à cause du stroboscope. Ensuite y à les éternels passages ou on voit 5 mecs qui essayent de la pécho, mais c’est les mêmes mecs qui se roulaient des galoches au début du clip à coup de pommes interposés, et pour terminer des larmes de sang... ce clip, c’est : Confession, Like a prayer, Ray of Light, Vogue, Hung Up, Get Into the groove, le tout en un seul morceau. Pour résumer Madonna s’est Auto-Gleetisé.
Biensur, je ne me fais pas trop d’illusion, c’est bientôt l’été... et en bon petit bouseux, je me vois déjà dans ma salle à manger entrain de tortiller du fion sur « Girl Gone Wild » , en criant « J’adoooooooore »...
Madonna, tu nous arnaques, on le sait, mais on s’y fait.