lundi 26 août 2013

Lettre d'amour à Dounia

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Chère Dounia (210 000€ la bague de fiançaille... je dis ça je dis rien),

Je t’aime. Je m’appelle HC, mais tu peux m’appeler H. Il m’a fallu quelques mois et beaucoup de courage pour pouvoir t’écrire cette lettre, que dis-je cet hommage, que dis je encore cette ôde, mais que re-dis-je encore cette déclaration, mais que re-dis-je re-encore cette sérénade manuscrite.

Je t’aime plus que tout au monde, je t’aime plus que la plus sèche de mes crottes de nez quand elle se détache de mes parois nasales sans avoir à trop mettre le doigt... je t’aime comme mes glaires quand ils jaillissent de ma bouche au 1er raclement de gorge sans frôler mes lèvres, je t’aime comme mes points noirs quand j’arrive à les faire exploser sans laisser de trace sur ma peau de bébé.

Je t’ai découvert à la télé, tu étais rayonnante comme un clignotant de Logan, tu étais lumineuse comme une enseigne de Sexshop, tu étais fine comme une plaque de pellicule sur un crane dégarni, tu incarnes la beauté arabe dans tout ce qu’elle a de plus poilu.

Tes sourcils épilés au sabre, carré comme un Kiri, noir comme un Mexicain à la sortie d’une mine de charbon, me font penser que le cubisme à de beaux jours devant lui.

Je ne te cache pas qu’à l’annonce de ton mariage, une vague de tristesse m’a submergé, j’étais sur le point de me faire naturaliser Qatari pour te faire la cour, quand je fus pris de court, par la triste nouvelle : Ton manager va t’épousailler, pourtant moi aussi j’ai des atouts... moi aussi j’ai déjà une femme, moi aussi j’aurais fais de toi ma 2ème épouse, je t’aurais logé dans notre chambre d’ami.. j’imaginais déjà nos soirées le Samedi soir entrain de tirer au sort si ce sera ‘On n’est pas couché’ ou Rotana...

Tu nous aurais réveillé ma 1ère femme et moi, en nous chantant un air de Cacadem Saher ou de Georges Wafwouf... tu nous aurais fais des ateliers Nail Art dans le salon, tu nous aurais montré comment faire des boucles anglaises quand on a des cheveux en fil de fer...et on aurait coulé des jours heureux, ma 1ère femme, toi, moi, et tous les enfants qu’on aurait eu... on les aurait appeler Soultane, Prince, Amir, Cheikh et Cheikha...

Je t’aime Dounia, j’aime comment ton accent marocain s’est transformé en 2 semaines en accent égyptiens, pour se transformer en accent Bahreini... je suis sur que dans quelques mois t’auras un accent gabonais, avant d’avoir un accent Pakistanais,


J’aime ton maquillage aussi discret qu’un Daniel Galvan déguisé en Dora l’exploratrice... écarlate comme un derrière d’orang outang.

Dounia, ma Dounia m’aimeras tu un jour ? Quitteras tu ton qatari pour moi ? Viendras-tu te blottir dans mes bras, pour qu’ensemble nous pétions sous les draps, et que mes flatulences aux effluves odorantes épousent tes vents aux odeurs de Houmous enivrantes 

Amoureusement
HC