Le Cinéma Français a produit de la merde cette année, avec des films aussi nuls que « Polisse », « intouchables », ou encore « The artist »... avec des acteurs dénués de talents comme Jean Dujardin, Omar Sy, ou François Cluzet, Avec des réalisateurs à côté de la plaque qui nous font des films muets à l’heure de la 4G... Saïd merci d’avoir sauvé la mise à tous ces amateurs, en nous pondant le film le plus beau, le plus touchant et le plus drôle de l’histoire du cinéma parlant.
« Un Marocain à Paris », est un véritable chiez-d’œuvre, de l’art cinématographique contemporain franco-marocain.
Saïd, tu as su exporter notre savoir-faire-de-la-pisse au pays des François, tu as ouvert un nouvel horizon, et a prouvé à tous les bons producteurs qu’avec de gros budgets et des têtes d’affiche on pouvait réussir à faire de la grosse merde.
Tu as redonné de l’espoir à tous les réalisateurs et acteurs qui rêvent de ne jamais être invité à une Cérémonie, qui rêve de se faire huer, qui rêve qu’on parle d’eux en les traitant dans des termes aussi glorifiant que « Probablement l’artiste le moins doué de la décennie ou même de la vincénnie ». Tu viens d’entrer par la grande porte au Panthéon des artistes les plus talentueurs de notre époque, c’est ainsi que tu rejoins Kamaro, le groupe Alliage, Rebecca Black, l’équipe nationale, Atchoum et mon gros orteil.
Merci à toi Saïd, j’ai découvert ton univers riche, ton film a l’air tellement bien que ta bande annonce dure plus longtemps que mes passages aux chiottes en période de grosse constipation.
Merci à toi Saïd, de m’avoir prouvé qu’on pouvait faire des bandes-annonces sur Power Point.
Merci à toi Saïd, d’avoir associé ton talent de comédien, à celui d’acteurs aussi crédibles qu’une banque grec.
Francis Lalanne dans le rôle du mafieux Italien, un accent parfaitement maîtrisé, un jeu aussi naturel que la coloration capillaire de Hafida Turner.
Lafouine qui dans un rôle de composition aussi complexe qu’un cintre, nous étale une palette de jeu aussi large qu’une anorexique.
Jean-Marie Bigard qui nous montre très majestueusement comment il pouvait être totalement pas drôle.
Saïd, je me permets de t’appeler par ton prénom, parce que je sens que nous partageons ce même amour inconditionnel du Cinéma de merde.
Saïd, quel est ton secret ? Comment fais-tu? Comment fais tu pour nous pondre des gags d’avant guerre en 2012 ? Ou puise-tu ton nainspiration ? Es-tu abonné à un bouquet numérique tchétchène ?
Comme tu le vois, ton film a fait naître des questionnements ? et c’est ce qu’on demande au cinéma ! Tu fais un Cinéma engagé, et tu as du mérite pour ça. Ton message est clair, je l’ai reçu, et je me permets de le retranscrire à mes lecteurs « Le Cinéma de merde est un genre à part entière, et Saïd en est le plus digne ambassadeur »
HC, ton plus grand fan (et probablement le seul)
Ykh Tfou