Je lui ai tendu ma carotte

Pour que le peuple avance, il faut lui tendre la carotte, c’est ce que certains pensent. Aujourd’hui, Ô peuple, je te tends la carotte, en espérant que tu vas avancer. Voilà ça c’était une belle phrase réfléchit, qui fera que quand un blédard révolutionnaire tapera sur Google « Peuple/avancer », eh ben entre deux sites réaco-révolutionéro-blairo, il va atterrir sur Fringues & Meringues... Eh Vlan ! Un viewer de plus dans ta face!!!

Pour ce qui est de la carotte, c’est du mytho ça marche pas, ça fait pas avancer ! J’ai envoyé un colis de 12 Carottes bien emballé à la préfecture de Police de Casablanca, en espérant que ça fasse avancer les choses... mais bon sans grande surprise, un peu d’huile d’olive et deux poulets plus tard (je parle de l’animal, pas du coq en uniforme), ne voilà-t-il pas, qu’ils me transforment mon espoir, mon symbole d’une vie meilleure, en festin pour moustacheums (Contraction du mot Moustachu et du mot cheum (moche en verlan pour ceux qui n’ont pas ouvert leurs fenêtres depuis l’invention du téléphone portable de moins d’1Kg))...

En lisant ces deux paragraphes, vous avez normalement compris deux choses : J’ai fais un truc à base de carotte (une entrée), et j’aime pas trop les agents de la circulation (qu’on devrait rebaptisé, agent de la circulation intestinale, parce que tout ce qu’ils savent gérer c’est leur débits de pets !)

Revenons en aux carottes, je suis pas particulièrement fan de ce légume, mais bon automne oblige, et flemme de faire les courses. Je me retrouve en tête à tête avec ma carotte, je lui aurais bien proposé une partie de Wii, mais elle m’a dit : Non, cuisine moi, et bouffe moi connard...

Ça m’a direct mis les nerfs, je l’ai pris, je l’ai passé à la mandoline, en mode Kill Bill, je l’ai coupé, en lanières, un vrai carnage, je vous dis !!

Crumble piment d'espelette, carotte, et oignons nouveaux glacés

Pour me calmer, et me changer les idées, je suis parti de l’autre côté de la cuisine, ou j’ai fais une séance de Crumblage :

Crumble à base de : farine, poudre d’amande, beurre en pommade, piment d’espelette, sel, poivre et paprika, je mélange tout, en passant le beurre et les poudre entre les mains, pour obtenir un effet sablé. Ensuite, j’enfourne une dizaine de minute...

Je reviens à mes carottes qui n’arrêtent pas de me narguer... et la, ni une ni deux, je les poses dans de l’eau bouillante pour 5 minutes, je les plonge direct dans de l’eau glacée, pour que leurs couleurs restent figées.

Ensuite j’ai pris de tout petits ognons blancs, que je fais cuire dans un tout petit peu d’eau, de beurre et de sucre, pour obtenir une belle cuisson et une belle brillance surtout.

Ah oui, j’allais oublier la sauce, comme dirait l’autre, si y à pas de sauce, c’est un peu craignoss ! pour la sauce... c’est tip top facile :

J’ai fais cuire un peu de vinaigre balsamique, dès que ça commence à réduire, je retire du feu, je rajoute un peu de crème, et puis je fouette... dès que ça monte c’est prêt/....

Pour le dressage, fais ta vie, débrouille-toi, tu fais comme tu le sens !