Yo, voici ma 1ère chronique pour le magasine Métropolis... Zoubi à vous
Je ne veux pas écrire sur ce festival !!! Je ne veux pas que mon premier article soit consacré au Festival de Casablanca et pue la Libanaise à plein nez. Comme vous l’avez remarqué (et si vous ne l’avez pas remarqué, c’est que vous vous êtes fait a voir à Derb Ghalef), pour me lire, pas besoin de dépenser un sous… Et, du coup, le rédac’chef se sent pousser des ailes sur les fesses et veut faire « évoluer » sa ligne éditoriale (d’ailleurs, c’est sa ligne tout court qu’il devrait faire évoluer). Je m’égare, revenons-en au sujet du jour.
Le Festival de Casablanca 2013, ça a l’air super bien! Super frais et super hétéroclite... Un bon melting-pot, un brassage des cultures et une porte ouverte sur le monde. Des Ricains, des Cé-frans, des Rocains, des Gipciens, des... ah! Désolé, je m’arrête, on vient de m’informer que c’est la programmation de 2011 que j’ai entre les mains... Parce qu’en 2013, le Festival de Casa est plus… est moins…. Je veux dire…
C’est pas que j’n’aime pas les arabes mais, disons que le Festival de Casa, cette année, c’est un peu le
couscous en babouches, sur un chameau, sous une tente, dans un riad, en djellaba, avec un verre de thé, en train de faire la danse du ventre gras... Comme le disait mon cousin Hortefeux : « Les arabes : quand y en a un, ça va, mais c'est quand y en a plusieurs... » Trop d’arabe tue l’arabe !
Le 23 aout, c’était un marocain suivi d’un égyptien, suivi d’un libanais. Le lendemain, c’était pareil. Et le dernier jour, c’était encore plus pareil qu’avant. L’équipe du Festival de Casablanca s’est associée à Rotana...
C’est un peu comme si Oum Kelthoum s’associait à Zahia... Cette association, c’est le meilleur moyen de « putiser » ce festival. Je ne sais pas si vous regardez Rotana de temps en temps mais, si c’est le cas, veuillez refermer le magazine que vous tenez entre les mains, et allez reprendre votre cours de Zumb’arabe. Rotana, c’est comme Canal + sans l’humour, sans Ali Baddou, sans le côté branchouille, sans le Grand Journal, ni le Petit... En fait, y a pas de journal sur Rotana... que des bzezels siliconées, d’autres bzezels, des meufs botoxées, encore des bzezels, et surtout: de la mauvaise musique, de la musique à rendre heureux un sourd-muet, de la musique qui fait mal à la tête, au coeur et à l’âme... Parce qu’un peu de bzezels, c’est supportable, et parfois même agréable, mais de la musique à l’odeur de hammous, non merci! Je pensais que les festi-veaux (je m’en fous, je fais une faute, tellement je suis énervé…), c’était le moyen d’ouvrir les marocains à des pans de culture, inaccessibles par ailleurs... Mais, si c’est comme ça, autant leur diffuser sur écran géant l’intégrale de la dernière saison de Secret Story...
Et dire que je pensais qu’avec Dounia Batma décorée, on avait touché le fond. Là, c’est carrément la
pelleteuse qu’on a ramenée pour creuser et enterrer notre culture.
Je ne veux pas écrire sur ce festival !!! Je ne veux pas que mon premier article soit consacré au Festival de Casablanca et pue la Libanaise à plein nez. Comme vous l’avez remarqué (et si vous ne l’avez pas remarqué, c’est que vous vous êtes fait a voir à Derb Ghalef), pour me lire, pas besoin de dépenser un sous… Et, du coup, le rédac’chef se sent pousser des ailes sur les fesses et veut faire « évoluer » sa ligne éditoriale (d’ailleurs, c’est sa ligne tout court qu’il devrait faire évoluer). Je m’égare, revenons-en au sujet du jour.
Le Festival de Casablanca 2013, ça a l’air super bien! Super frais et super hétéroclite... Un bon melting-pot, un brassage des cultures et une porte ouverte sur le monde. Des Ricains, des Cé-frans, des Rocains, des Gipciens, des... ah! Désolé, je m’arrête, on vient de m’informer que c’est la programmation de 2011 que j’ai entre les mains... Parce qu’en 2013, le Festival de Casa est plus… est moins…. Je veux dire…
C’est pas que j’n’aime pas les arabes mais, disons que le Festival de Casa, cette année, c’est un peu le
couscous en babouches, sur un chameau, sous une tente, dans un riad, en djellaba, avec un verre de thé, en train de faire la danse du ventre gras... Comme le disait mon cousin Hortefeux : « Les arabes : quand y en a un, ça va, mais c'est quand y en a plusieurs... » Trop d’arabe tue l’arabe !
Le 23 aout, c’était un marocain suivi d’un égyptien, suivi d’un libanais. Le lendemain, c’était pareil. Et le dernier jour, c’était encore plus pareil qu’avant. L’équipe du Festival de Casablanca s’est associée à Rotana...
C’est un peu comme si Oum Kelthoum s’associait à Zahia... Cette association, c’est le meilleur moyen de « putiser » ce festival. Je ne sais pas si vous regardez Rotana de temps en temps mais, si c’est le cas, veuillez refermer le magazine que vous tenez entre les mains, et allez reprendre votre cours de Zumb’arabe. Rotana, c’est comme Canal + sans l’humour, sans Ali Baddou, sans le côté branchouille, sans le Grand Journal, ni le Petit... En fait, y a pas de journal sur Rotana... que des bzezels siliconées, d’autres bzezels, des meufs botoxées, encore des bzezels, et surtout: de la mauvaise musique, de la musique à rendre heureux un sourd-muet, de la musique qui fait mal à la tête, au coeur et à l’âme... Parce qu’un peu de bzezels, c’est supportable, et parfois même agréable, mais de la musique à l’odeur de hammous, non merci! Je pensais que les festi-veaux (je m’en fous, je fais une faute, tellement je suis énervé…), c’était le moyen d’ouvrir les marocains à des pans de culture, inaccessibles par ailleurs... Mais, si c’est comme ça, autant leur diffuser sur écran géant l’intégrale de la dernière saison de Secret Story...
Et dire que je pensais qu’avec Dounia Batma décorée, on avait touché le fond. Là, c’est carrément la
pelleteuse qu’on a ramenée pour creuser et enterrer notre culture.